Ferhat

Ferhat est un caillou aride dans un système inhabité. Il était jadis habité, et habitable, et florissait même de vie, quand un cataclysme venu de l'espace souffla toute l'atmosphère de la planètes. Les quelques survivant Olians au cataclysmes furent les habitants des cité souttéraines. Aujourd'hui, la vie ne se déroule que dans l'ombre sous terre. L'unique cité de la planète la recouvre totalement dans d'immense galerie creusée dans la roche, sous toute la surface de la planète. Et les quelques millions de Ferhatis qui habitent ces cité-galerie ne s'en plaignent pas tant que ça...

Tout était calme, dans le lointain système de Ferhat. Quelques vaisseaux civils naviguaient tranquillement autour de la sphère aride de la planète, pour la plupart des cargos de marchandises et de passagers qui se rendaient à l’autre bout de la surface. La garnison de l’Hégémonie affectée à Ferhat patrouillait comme à son habitude dans les alentours du système et surveillait le faible trafic spatial provenant généralement de l’unique Porte du Saut. Porte de moins en moins souvent utilisée, et que l’Etat-major allait prochainement supprimer. Ferhat serait ainsi encore plus isolée qu’avant, et ne vivrait plus que de ses gisements souterrains de minerais et de son maigre réseau de contrebande...Pour les Ferhatis, la suppression de la Porte du Saut s’avèrerait être une véritable catastrophe pour l’économie local et pour leurs transports.

A bord de la station orbitale Œil de Ferhat, dernier bastion de la Sécurité Planétaire depuis plusieurs mois, le Commandant Dagarett était affalé sur une console du poste de commande, à-moitié assommé par un horrible mal de tête. L’Œil de Ferhat était désormais une vieille station spatiale, presque obsolète comparée à ses puissantes descendantes qui protégeaient les plus importantes planètes de l’Hégémonie. Son armement lui permettait de repousser des assauts mineurs, sans plus. Elle servait avant tout de contrôle du trafic spatial et de relais de communication pour tout le secteur. Evidemment, elle avait aussi pour rôle principal de garder la Porte du Saut située à quelques kilomètres de là, et de commander les quelques unités de patrouille qui composaient la flottille de défense de Ferhat. A vrai dire, elle ne servait essentiellement plus qu’à exercer une pseudo-menace sur Ferhat au cas où des incidents se produiraient en surface si les forces de la Sécurité Planétaire sur place étaient débordées. Ce qui était quasi-impossible et inconcevable actuellement puisque les paisibles Ferhatis ne demandaient qu’à ce qu’on protège leurs installations minières de la contrebande.

Pour Dagarett, le poste qu’on lui avait donné sur Ferhat était une véritable punition. Les journées ici étaient d’un ennui mortel. Il ne se passait jamais rien et seuls les rares cargos de contrebandiers qui étaient repérés créaient l’once d’animation mensuelle. Lorsque Dagarett se rendait à la surface, ou tout du moins, dans les sous-sols planétaires, il faisait tout pour y rester le plus longtemps possible : promenades interminables dans les galeries, inspection de chaque poste de la Sécurité Planétaire, passage obligatoire par la cantina locale pour s’y saouler jusqu’au soir avant de reprendre la navette...
Il regrettait souvent le temps où il n’était encore qu’un jeune lieutenant en poste sur Almagard. Là au moins, il ne s’ennuyait jamais. Mais depuis sa promotion datant maintenant de deux ans, il était coincé sur ce monde perdu et semblait peu à peu perdre toute motivation. Surtout depuis l’annonce de la suppression de la Porte du Saut. Son moral et celui de son équipage en avaient pris un sérieux coup. Malgré cela, il parvenait à survivre en se shootant régulièrement avec des antidépresseurs et des tubes entiers d’aspirine, comme c’était encore le cas aujourd’hui.

Dagarett se leva péniblement de son siège, traversa lourdement la petite pièce faiblement éclairée où trois Olians travaillaient, et alla s’assoir sur le rebord de la baie vitrée.

"Rien à signaler, je suppose ? demanda-t-il en se massant lentement les tempes.

Au moment où un de ses hommes ouvrit la bouche pour répondre, une puissante sirène déchira brusquement l’air et manqua de provoquer une attaque cardiaque chez les occupants du pont. Dagarett sursauta et manqua de tomber de son rebord. L’éclairage ambiant revint à la normale et il s’approcha de l’officier chargé des communications. Celui-ci semblait tout aussi éberlué que le reste de l’équipage par cette soudaine alerte et une excitation contenue le prit progressivement. Enfin de l’action !

"Qu’est-ce qu’il se passe ? s’écria Dagarett. C’est quoi tout ce raffut ? Des contrebandiers ?

- Non, monsieur, répondit l’officier en consultant son moniteur. C’est beaucoup plus important que ça, on dirait ! (Son visage blêmit lorsque l’ordinateur afficha une multitude de gros points rouges sur la carte tactique.) C’est...c’est une attaque !

- Une attaque ? répéta Dagarett, incrédule. Mais de qui ?

- C’est difficile, monsieur, car ils brouillent nos détecteurs et nos communications !...Mais vu la forme de ces vaisseaux, on dirait des...destroyers Impériaux !

Dagarett parut ne pas encaisser l’annonce. Il resta figé sur place tandis que la vaste flotte Impériale avançait inexorablement vers eux.

"Sonnez l'alerte générale ! parvint-il à articuler. Rappelez tous les vaisseaux et prévenez la surface !

Arpentant énergiquement la passerelle depuis plusieurs minutes, jetant quelquefois son regard sur l’écran tactique principal, le Grand Amiral Silverdawn pivota brusquement sur la fosse de commande tribord du pont. Même si le saut hyperspatial avait été parfait ainsi que l’effet de surprise, quelque chose n’allait pas.

"Rapport de la flotte ? demanda-t-elle.

- Tous les vaisseaux répondent présent à l’appel, sauf...le Tetsubo...

Silverdawn serra les poings dans ses manches et se contint pour ne pas laisser éclater sa colère devant l’équipage. Elle aurait dû s’en douter. Elle maugréa une brève série de paroles, très certainement à l’adresse de Razidan et de son destroyer.

"Très bien, Commandant Vorack, fit-elle. A notre retour, rappelez-moi à m’entretenir en personne avec l’Amiral Fel à ce sujet...(Elle alla se poster face à la baie tandis que la flotte Stigma se déployait vers Ferhat.) Des mouvements ennemis ?

- Il semblerait que la station orbitale ait fait rappeler toutes les patrouilles et qu’elle ait tenté de prévenir la surface...D’après nos estimations, leurs vaisseaux actuellement présents n’arrivent même pas à la cheville d’un de nos destroyers et...

- Merci de vos estimations, commandant, coupa sèchement Sharon. Avez-vous localisé la Porte du Saut ?

- Affirmatif, amirale. Et elle est sous bonne garde, comme annoncé. Mais ils semblent plus préoccupés par notre présence que par la protection de leur Porte...

Silverdawn acquiesça. Pour le moment, tout se déroulait comme prévu et sa flotte serait sur leurs positions dans quelques instants.

"Amirale, chasseurs ennemis en approche ! annonça un officier. Une cinquantaine, environ !

- Parfait, pulvérisez-moi ces misérables ! Feu à volonté !

Les batteries des destroyers de tête entrèrent immédiatement en action, striant de toute part les formations de chasseurs qui furent contraint à se disperser. Une quinzaine de petites explosions apparurent aussitôt. Les chasseurs olians tentèrent alors de pénétrer les lignes Impériales mais ils furent efficacement repoussés par une tempête de lasers et de missiles, qui réduisirent brusquement leur nombre de moitié.
Alors que les premiers combats commençaient, la sphère beigeâtre de Ferhat envahissait déjà les écrans et les baies. L’unique station orbitale ennemie, un modèle à-priori totalement obsolète, était même en vue, tout comme la flottille d’antiques Vaisseaux-Lame venant à leur rencontre. Les moniteurs de tirs virèrent au rouge lorsque les défenses spatiales furent enfin à portée des premiers destroyers puis du reste de la flotte.

"Enfoncez-moi leurs positions, vitesse maximale ! ordonna Silverdawn. Je veux que cette station soit détruite ! Lancez les TIE !

Les turbolasers du Gemini ouvrirent aussitôt le feu, désintégrant complètement les Vaisseaux-Lame qui croisaient non loin, tandis que ses canons lasers à répétition se chargeaient des chasseurs olians qui avaient la malchance de s’approcher de trop près du gigantesque vaisseau. Des boules de feu apparaissaient régulièrement autour de la flotte Stigma tandis que ses bâtiments avançaient implacablement vers la Porte du Saut et l’Oeil de Ferhat.

Dans la salle de commande de la station olianne, c’était la panique. Les Vaisseaux-Lame tombaient uns à uns et personne n’arrivait à occasionner le moindre dommage sévère à ces destroyers qui semblaient invincibles. Ils n’avaient presque plus de chasseurs et l’Oeil était maintenant leur cible principale. Toute la station trembla lorsque les boucliers encaissèrent une puissante salve de turbolasers.

"Les boucliers ne vont pas tenir à nouveau, commandant ! s’écria un second. Nous n’avons même pas la puissance nécessaire pour endommager leurs écrans de protection ! (Dagarett ne répondit pas.) Commandant ?...

- Oui, oui, j’ai entendu. Que voulez-vous ? Je n’y peux rien si les défenses ce système ont été négligées par l’Etat-major ! (Il soupira tristement.) Regardez-moi. Je suis obligé d’envoyer mes vaisseaux à la mort pour créer un semblant de résistance, alors que je sais pertinemment que nous n’arriverons même pas à détruire un de leurs destroyers ! Que voulez-vous que je fasse ?

- La retraite, peut-être ? suggéra quelqu’un d’autre.

- Pour quoi faire, sergent ? Hein ? Les Impériaux nous barrent la route ! Où voulez-vous donc aller ? Et ne me parler pas d’être fait prisonnier, je n’y songe même pas ! (Un nouveau tir ébranla l’Oeil, qui vibra violemment.) C’est les boucliers, je suppose ?...

Il n’eut même pas besoin de la réponse. Des alarmes se déclenchèrent brusquement et il vit à travers la baie du pont des morceaux de la station se détacher des niveaux inférieurs. Les consoles et les voyants se mirent à clignoter follement et une gerbe d’étincelle illumina la salle quelques instants depuis le plafond.

"Commandant, nous détectons un autre vaisseau Impérial qui vient de sortir de l’hyperespace !

- On peut toujours se réfugier à la surface, ajouta prudemment l’officier des communications. Non ?...

- Et avec quoi, lieutenant ? gronda Dagarett. Vous pouvez me le dire ? Les quelques transports que nous avons sont justement au spatioport de Ferhat ! Les capsules ? Ah, vous n’y songez même pas ! Allez donc vous faire tuer en entrant dans l’atmosphère si ça vous amuse avec ces tas de ferrailles ! Moi, je reste ici ! (Il inspira longuement.) Autant mourir dignement.

Un moniteur implosa subitement et son occupant fut tué sur le coup. Deux officiers en profitèrent pour s’éclipser discrètement, préférant tenter leur chance avec les capsules de sauvetage. Dagarett alla s’assoir sur le bord de la baie et constata avec amertume que celle-ci commençait lentement à se fissurer à partir d’un angle. Une minute plus tard, elle éclata et le pont de commande fut brusquement happé par la mort.

Cela faisait plus d'une demi heure que le tetsubo n'avais pas quitté l'hyperespace a cause d'une étoile trop proche.
_Général calixte je suis navré de vous avoir fais attendre mais nous arrivons bientôt.
Alors qu'il venait a peine de terminé sa phrase, le tetsubo arriva autour de l'orbite de Ferhat.La station de défense venait de se fissuré dans le sens de la largeur laissant dérivé les cadavres des officiers de ponts.
_Lieutenant prévenez le Gemini de notre arrivé.Sergent lancé les TIEs.En formation Kasselnikov autour de la porte.
Alors que tous le monde s'affairait , Razidan senti comme un malaise.cela ne pouvais pas se passait aussi bien.
_A tous les hommes...quelquechose cloche c'est trop facile...resté vigilant hurla t-il sur les hauts parleurs généraux.Quand a vous soldat préparé moi le Feng Huang par mesure de sécurité s'adressa t'il au jeune cadet.

Comme mue par une seule et même volonté les chasseur du tetsubo jaillir pour formé un essaim protecteur autour de la porte tandis que le tetsubo se mettait en position pour couvrir le Gemini comme prevu.Alors que le tetsubo se mit en position, des défenses planetaires se mire en marche.D'une infficacité totale contre les destroyer elle en était pas loin dangereuse pour les chasseurs...
_Lieutenant somme nous verrouillé par leur défense?
_Non amiral...Apparement il tir sur les chasseur qui protege la porte
_Très bien lieut...Non Ils visent la porte...Sale olian..Très bien.Mise en position du tetsubo ...Charge du canon principale a 50% Visez moi donc leur défence planétaire.